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Bonnes pratiques : un acte de santé pour les cultures

Aujourd’hui plus qu’hier, les êtres humains adoptent au quotidien des gestes sains pour éviter de tomber malade. Et quand ils attrapent quand même une maladie, ils vont chez le médecin qui effectue des examens et leur prescrit des médicaments. Ce principe vaut pour la production végétale. Les plantes ont leur propre système de défense, mais elles ont aussi besoin de l’intervention de l’agriculteur. Celui-ci réalise un diagnostic des plantes afin d’appliquer le traitement adéquat. Les précautions prises par l’exploitant pour maintenir ses cultures en bon état sont désignées sous le nom de « bonnes pratiques agricoles » (BPA).

Que recouvre la notion de « bonnes pratiques agricoles » ?

Les BPA renvoient à un ensemble de règles à respecter dans l’implantation et la conduite des cultures de façon à optimiser la production agricole, tout en protégeant l’environnement et la santé des consommateurs. En matière de protection des plantes, on peut également parler de « bonnes pratiques phytosanitaires (BPP) », qui tournent essentiellement autour de l’utilisation du pulvérisateur. Les BPA impliquent concrètement la gestion des terres et des eaux, de l’épandage et du stockage des fertilisants, la gestion de la protection phytosanitaire et plus globalement l’environnement général du site.

Pour bien s’épanouir, les cultures ont besoin de nutriments qu’elles puisent dans le sol. Il faut donc faire des analyses de sol et surtout le travailler convenablement grâce aux pratiques culturales telles que le semis, le labour et les façons superficielles. Ces méthodes permettent une diminution de l'érosion, de la dégradation des sols et de la perte de matière organique. Elles limitent en même temps l’apparition de ravageurs et maladies et permettent d’optimiser les conditions de croissance des plantes. Il faut ensuite penser à l’usage de fertilisants. L’agriculteur doit privilégier plutôt l’utilisation de rampes d’épandage basses pour diminuer leur volatilisation. Il faut aussi s’assurer d’avoir effectué les bons réglages pour appliquer les quantités de fertilisants recommandées.  

Un diagnostic environnemental nécessaire

Une telle précaution concerne également la protection phytosanitaire contre les maladies cryptogamiques et les ravageurs. L’agriculteur doit bien employer le pulvérisateur en procédant au bon réglage de l’appareil et à une préparation de la bouillie selon les règles. Enfin, pour une meilleure application de ces BPA, il est indispensable de réaliser un diagnostic environnemental. Seule cette évaluation permet de s’assurer du respect des ressources naturelles (sols, air, biodiversité…) sur une exploitation. La culture pourra ainsi s’épanouir et se développer convenablement en harmonie avec son environnement. A la clé, une bonne récolte qui assurera des bénéfices économiques et sociaux à l’exploitant agricole.

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